Yaoundé : La générosité de la capitale, et les promesses d'Olembé
La capitale du Cameroun est la seule ville qui abritera deux groupes au 1_er_ tour de la Can TotalEnergies Cameroun 2021. Dont celui logé dans le nouveau grand stade de 60 000, qui brille enfin de mille lumières après avoir été l’épicentre des retards accumulés dans la préparation de ce rendez-vous.
Fondée à la fin du 19ème siècle par les colons allemands, la ville de Yaoundé ne cesse depuis lors de s’agrandir. Autrefois petite bourgade forestière habitée par quelques dizaines de familles des clans autochtones Ewondo et Bené, c’est désormais une mégapole qui compte sept arrondissements et plus de trois millions d’habitants issus de toutes les régions du Cameroun, sans compter une importante communauté étrangère faite de fonctionnaires internationaux mais aussi de groupes homogènes de ressortissants de certains pays africains dont notamment la forte communauté nigériane. Celle-ci est notoirement réputée maîtresse des lieux dans la vallée des vendeurs de pièces détachées d’automobiles au quartier Mvog-Ada.
Dotée d’un relief accidenté, Yaoundé est communément appelée «la ville aux sept collines». Mais la plus connue de ces montagnes cernant la capitale, c’est le Mont-Febé qui culmine à plus de 1000 m et a donné son nom au premier hôtel de luxe de la capitale, l’hôtel Mont-Febé perché sur un flanc du mont éponyme et adossé sur un magnifique parcours de golf. Parlant de capacité d’hébergement, la capitale camerounaise aura bientôt deux nouveaux établissements 5 étoiles, mais ce sera longtemps après la Can 2021, quand l’hôtel du Lac et le Hyatt déjà en chantier sortiront définitivement de terre au centre-ville. Le Hilton situé sur le boulevard du 20 mai reste donc le seul … coq à 5 étoiles dans la basse-cour des grands hôtels de Yaoundé, à côté d’au moins six enseignes à 4 étoiles (La Falaise, Le Mont-Febé, Franco hôtel, Djeuga Palace, Merina, et même United Hôtel de Mbankomo à quelques 20km de la capitale) et des dizaines d’autres établissements moins huppés mais qui ont refait leur toilette pour héberger divers hôtes de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football.
Tous ces hôtels disposent de restaurants aux menus riches et variés. Cependant, la carte gastronomique de Yaoundé est plus étendue encore, avec des dizaines de restaurants de classe offrant à la fois les cuisines européenne et asiatique, et des mets typiquement camerounais dont l’une des spécificités culinaires de la zone du Centre à laquelle appartient Yaoundé : le «ndômba» de poisson. Plusieurs sites, comme à Etookos et à Afanayo’o, accordent d’ailleurs aux clients de pêcher eux-mêmes dans un étang le silure à déguster dans la fameuse sauce «ndomba».
